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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 22:08

Vendredi 17 novembre 2006, au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, le journaliste et réalisateur Marc-Laurent TURPIN et la directrice de production Latifa JANATI, présentaient le film "Les Avocats dans la Cité" réalisé au sein de leur société de production audiovisuelle mesure-6. C'est sur une idée de Me. Didier Cayol (directeur d'INITIADROIT) et Lucile RAMBERT (directrice-adjointe d'INITIADROIT), en partenariat avec L'Académie de Paris, que ce film de 30 minutes est venu faire écho aux interventions des cinq cent avocats bénévoles de l'association Initiadroit fondée par Claude LUSSAN (ancien bâtonnier et fondateur par ailleurs de la CARPA). Ce dernier, âgé de 96 ans était présent à la projection aux côtés de Pascal CLEMENT, Ministre de la Justice et Garde des sceaux, Yves REPIQUET (bâtonnier de l'Ordre des avocats de Paris), Maurice QUENET (recteur de l'Académie de Paris), Olivier MINNE (proviseur de la cité scolaire Hélène Boucher - paris 20ème), Eric TILL (lycée Jean Perrin, vice-président de la régionale de l'APHG), Marie-Chantal CAHEN (membre du Conseil de l'Ordre, intervenante Initiadroit) et André LEWIN (ancien ambassadeur de France et ancien porte-parole du secrétaire général des Nations Unies). Se sont associés à ce parterre de personnalités, les élèves des classes de 5ème et 1er ES du collège-lycée Hélène Boucher qui se sont habilement prêtés au tournage en accueillant dans leur cours l'équipe de mesure-6. Après l'intervention des invités d'honneur à la tribune du grand amphithéâtre, l'équipe de mesure-6 (a assuré la projection du film devant une salle pleine et enthousiaste. Une version courte de 16 minutes a ainsi été présentée à l'occasion de cette cérémonie de rentrée d'INITIADROIT donnant à voir l'intervention de Me. Lynda ATTON auprès des élèves d'une classe de 5ème sur le thème "La responsabilité" et de Me. A. Mansouria-Demmane auprès d'élèves d'une classe de 1ère ES sur le thème "Le Droit du travail".  La version intégrale du film d'une durée de 30 minutes a été fixée sur DVD et offert aux invités. Pour INITIADROIT, ce film est une carte de visite qui présente fidèlement et sans tricherie la qualité des interventions des avocats bénévoles auprès des élèves des collèges et lycée parisiens. Pour Didier Cayol le directeur d'Initadroit,  "Il ne faut pas se résumer aux seuls établissements de Paris intra-muraux. Nous devons poursuivre nos efforts et développer cette heureuse initiative auprès des autres établissements scolaires en Province". Poursuivant son action de réactualisation du Droit et des Devoirs auprès des jeunes, INITIADROIT répond de façon efficace à une attente croissante à l'endroit d'une conscience vivante du Droit chez le jeune public. En contre-poids positif aux violences qui agitent notre époque, le film "Les Avocats dans la Cité" montre un visage différent et positif d'une jeunesse actuelle trop facilement brossée dans ses actes de révoltes et systématiquement oubliée quand celle-ci se prend à devenir sereine, adroite et curieuse de tout en ces temps de troubles où les repères sont brouillés et où, partout, les valeurs se délitent comme la peau morte au soleil. Pour Marc-Laurent TURPIN "ce film montre l'autre visage de notre temps. Celui qui ne fait certes pas recette dans les journaux ou au JT, mais sur qui l'on pourra compter sans faute demain, pour poursuivre l'aventure de notre Civilisation et plus simplement celle de notre culture universelle. La jeunesse actuelle aspire à un éclaircissement authentique des repères sociaux, moraux et identitaires. Elle souhaite et demande à mieux comprendre le sens des Lois pour une idée plus juste des règles de la Cité et des Devoirs qui leurs incombent. Sans cet éclairage bienveillant que sont le Droit et les Devoirs, qui permet de faire sens sur ce qui a été durant fort longtemps une obscurité seulement accessible à l'élite, la conscience  civique, l'idée d'appartenir à une Nation souveraine, la sagesse résonnée d'être le reflet vivant d'une Culture savante ne sauraient permises. En cela l'action d'INITIADROIT, salvatrice à n'en pas douter, marque l'histoire de notre pays en agissant ici et maintenant dans une perspective à long terme qui implique la survie de nos valeurs civiques. En signant ce film, Marc-Laurent TURPIN et Latifa JANATI poursuivent leur quête du sens au profit toujours de la conscience actuelle et à-venir. on en attendait pas moins du célèbre journaliste "baroudeur de silence" qu'est ML-T. C'est tout l'espoir de ce film que recouvrir ce dont rêva Montesquieu en son temps dans "L'Esprit des Lois". A découvrir sur le site www.initiadroit.com

Plus d'infos : www.mesure6.com

 

  

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28 octobre 2006 6 28 /10 /octobre /2006 18:10

Corr 

La Femme, une affaire d’Homme
par Marc-Laurent Turpin
 
«Pour que la femme donne le meilleur d’elle-même, qu’elle sauve l’humanité, l’homme et elle doivent s’adoucir, baisser les armes, se redécouvrir afin de s’associer à nouveau, avant de pouvoir se redonner la main…».
Comme tu as raison Gigi, d’appeler au rapprochement des contraires. De mémoire, il reste difficile de se rappeler l’époque où le monde était aux commandes des femmes. Faute de traces vivantes dans les sociétés tribales actuelles ou la mémoire de ces temps reculés dans nos souvenirs, l’histoire de l’humanité risque fort de devenir définitivement «l’histoire des hommes». Le découpage habituellement admis de l’épopée civilisatrice n’est pas suffisamment significatif pour éclairer la chronologie de la gyni-hiérarchie qui a soufflé son vent dans l’aventure humaine. Pourtant, quelque soit le facteur politique, économique, éthique, social, biologique ou religieux qui a déterminé le statut de la femme dans les sociétés d’hier et d’aujourd’hui, il n’en reste pas moins vrai qu’il subsiste un hématome sur la conscience collective qui doute de tout, incertaine quant à la garantie que le futur ait un avenir sur lequel miser quelques jetons. Sur le banc de l’accusé : la masculinité excessive de notre humanité.
 
Dans les sociétés vivant de la chasse et de la cueillette, les femmes contribuaient à la subsistance du groupe en fournissant la plupart des biens alimentaires. Devenues spécialistes des plantes et de leur transformation, elles finirent par exceller dans l’art culinaire et l’art de la médecine, détenant les secrets de Dame Nature pour le bien-être collectif. (Pourquoi alors nos grands chefs cuisiniers ne sont pas des cuisinières ; pourquoi nos grands médecins ne portent-ils pas de jupe ?). Avec l’avènement de l’agriculture, se sont les notions de propriété, de territoire, de frontière, de barrière qui se sont installé dans les têtes chevelues de nos ancêtres. Perdant peu à peu son statut de chasseur au profit de celui d’agriculteur, l’homme du néolithique a laissé ce sentiment de propriété prendre place en lui, qui a fini par s’étendre du terrien à l’utérien. Les barrières et les limites que l’homme a imposées aux femmes tout au long de l’histoire ne seraient en réalité que le reflet d’une masculinité originelle perdue ? On est en droit d’y songer.
 
Le chasseur est devenu agriculteur. Il dresse des enclos autour de la terre  qu’il cultive (et des animaux qu’il a fini par domestiquer) afin de protéger le fruit de son labeur de la même façon qu’il tente de préserver très égoïstement ce qu’il considère être son bien propre, sa terre conquise, le corps de la femme, sa-femme, qu’il ensemence la nuit, comme il le fait le jour avec son lopin de terre. La femme est devenue «propriété privée» de l’homme qui la protège du violeur ou de l’amant, comme il protège sa terre du voleur et de l’intrus. Famille, descendance et lignée en dépendent ! L’homme a fini par calquer sur le corps de sa moitié ces mêmes barrières supposées protéger ce qu’il croit être son bien. La burka, le tchador ou plus communément le voile illustrent partout dans le monde contemporain cette idée de mise sous sellée de la femme par l’homme. La femme a été dépossédée de son statut naturel en même temps que l’homme a perdu le sien originel. L’entité «couple» mit un terme final à l’organisation clanique traditionnelle des origines de l’humanité où hommes et femmes vivaient séparé et ne se retrouvaient qu’en des occasions précises et établies entre eux, quasi de manière cérémonielle. Hommes et femmes vivent désormais ensemble, fondent foyers et familles. D’eux naîtront les lignées familiales et les conflits en tout genre.
 
Avec les siècles, la domination masculine n’a eut de cesse de s’amplifier excluant la femme de la gestion du social, du politique et du spirituel. Cantonnée à des tâches secondaires maladroitement justifiées par un discours qui s’appuie sur la physionomie féminine, (première forme de discrimination dans l’histoire humaine) comme étant un frein naturel aux activités sociales auxquelles les femmes auraient pu prétendre si…, les belles aux cheveux longs continuent de subir des discriminations. Exploitées par leurs maris, humiliées par les autres hommes, objets de proie et jeu de tous les vices, systématiquement écartées des postes de pouvoir, assassinées parfois au nom de l’honneur ! La virilité masculine tire sa réputation sur une comparaison sans fondement car incomparable par nature : Lui se compare à Elle par peur de s’y mesurer !
 
Le progrès technologique que connut la Civilisation occidentale a longtemps été perçu comme le triomphe du pouvoir masculin sur les forces instinctives féminines. La raison a tué l’intuition. Tant que l’homme n’aura pas recouvert sa nature originelle de chasseur, les conflits qui l’opposent aux forces de l’utérus ne s’éteindront jamais. Pire, comme un écho à cette situation tordue, il ferra perdurer les querelles et les guerres dans l’enceinte de la planète, prétextant des affaires d’hommes qui finalement, ne sont que l’expression inconsciente de son impuissance. L’homme doit recouvrer l’esprit du guerrier-chasseur perdu. C’est toute la médiocrité de sa vie qu’il doit ouvrir au ciel de sa conscience, au risque de rejoindre le nombre des espèces en voie de disparition.
 
L’affaire est sérieuse. Il en est question. Plusieurs études scientifiques publiées dans la très sélect revue Science ont mis à jour la chute vertigineuse du pouvoir de reproduction du sperme humain au niveau planétaire. Comparé à l’homme des origines, le sperme de l’homme ne serait plus constitué que de 5% de spermatozoïdes, et ce pourcentage va en diminuant ! Il a été estimé que dans moins d’un demi-siècle, l’homme ne pourra simplement plus assurer la survie de l’espèce. Avec l’appauvrissement général du liquide séminal, c’est l’humanité toute entière qui se trouve directement menacée de disparaître. Pas si sûr ! Parallèlement à ces découvertes, la Science, dans son enthousiasme effréné qui la caractérise, a mis au point un procédé de conservation du sperme humain. Ainsi sont nées les banques de sperme dont l’utilité véritable est de constituer un réservoir génétique, garant de notre survie, offrant ainsi de l’avenir à l’humanité, là où ne subsistait que l’incertitude du lendemain. Quand l’homme aura définitivement perdu sa puissance virile, mis sur la touche, écarté du jeu de reproducteur de la vie, que ce passera t-il alors ?
 
Disposer à volonté du sperme humain en pipette de laboratoire n’est qu’une demi-solution. Reste à trouver le tabernacle biologiquement désigné pour recevoir (religieusement aimerai-je dire), la liqueur de tous les possibles. Mais où est-il ce calice sacré d’où aura lieu la gestation du petit être en devenir si ce n’est le corps de la femme lui-même ? Dits-moi Senda si je me trompe, mais il me semble que l’on n’a rien inventé de mieux ! Pour l’heure donc, le corps de la femme reste irremplaçable. Se dessine alors un étrange scénario qui paraît prendre le pas sur le Réel. Prisonnière durant des siècles de sa condition d’être charnel, c’est par le corps que la femme se sauvera en définitive de la condition de misère qui lui est imposée depuis des lustres. Avec l’insémination artificielle, elle pourrait assumer-assurer seule la survie de l’espèce humaine, redevenue de fait, l’Eve suprême des origines, l’être absolu retrouvé, quasi divinisée. Grâce aux technologies qui offrent aujourd’hui le confort de pouvoir choisir le sexe de son futur enfant, il n’est pas loin le temps où l’homme, devenu biologiquement inutile puisque remplaçable, ne sera plus reproduit. S’en serait alors fini et des moustaches, et des barbes i tutti quanti. Que nous resterait-il alors, à nous les hommes dans cette affaire ? A défaut d’y avoir laissé quelques plumes, tentons de sauver au moins notre tête en aimant les femmes autrement, pour ce qu’elles sont : les reines du Réel. Sinon ? Après celle des singes… se sera le temps de la planète des femmes.

 

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28 octobre 2006 6 28 /10 /octobre /2006 18:09

Une femme, des femmes  

 

 

par marc-laurent Turpin

 

 

 

 

Aujourd’hui, les mentalités changent et l’urgence de la vie est devenue le principal leïtmotiv de l’homme moderne. Toute notre époque sent qu’il faut que quelque chose change. D’un côté, tout le monde persiste à vivre sur les mêmes vieilles habitudes. Comme disait Picasso : «On voyage toujours avec ses vieilles valises». Or, il faut être prêt au changement. Mais qui l’est véritablement ? Actuellement, les femmes semblent plus que jamais accessibles à une nouvelle façon d’être et d’évoluer. Depuis des siècles elles payent leur écot à la matière. Mais avant de revendiquer d’être une femme, il faudrait revendiquer d’être un être humain et ce n’est pas simple. Continuer à opposer la femme à l’homme est une aberration. Hommes et femmes, -la grande famille humaine-, doivent oeuvrer ensemble dans une direction commune afin de faire naître une Civilisation de l’Universel, forte de toutes les différences culturelles, sociales et religieuses qui nous distinguent et nous séparent aujourd’hui au lieu de nous rassembler. Et qui, mieux que la femme, pourrait réconcilier les querelles ? La difficulté qui semble faire obstacle est la différence qui existe toujours entre les femmes des différentes cultures. Il est impossible de parler en général des femmes dans le monde. Ce serait grotesque de comparer le statut d’une américaine, à celui de la guatémaltèque, à celui de l’européenne. Nous ne sommes plus à l’époque de la femme-déesse, ni de celle de la femme soumise. On n’est pas partout à l’époque de l’executive-woman, heureusement. La femme n’a pas cessé d’évoluer au fil de l’histoire, mais son évolution n’est pas spécifique de sa féminité. Il serait plus juste de parler de l’évolution de l’être humain dans son contexte socio-culturel et spirituel. Déjà parler de la femme d’un côté et de l’homme de l’autre, procède d’une simplification hâtive. En chaque femme il y a une part masculine comme en chaque homme, une part féminine. A chaque fois donc, il faut parler d’être ayant une double nature. Nous n’avons pas à faire une simple comparaison, mais nous avons affaire à des polarités un sur un. Les rapports Homme-Femme sont donc en vérité, des rapports à quatre et non à deux. Par-là, le combat de la femme pour sa survie est devenu un combat d’ordre spirituel. Aujourd’hui, la femme doit assumer complètement et ouvertement son rôle de «sorcière», (au sens où Carlos Castaneda en reçut le concept du nagual mexicain Juan Matus, son maître à penser), c’est-à-dire : celle qui ouvre les mondes. Il lui faut à présent accoucher l’homme, dans ce qu’il devrait être véritablement. Le rôle féminin est d’accélérer les évènements. Depuis que l’homme a mis le pied dans le piège du pouvoir, la position de la femme s’affirme, et c’est certainement par elle que va s’opérer le changement tan attendu, le renouvellement des situations devenues décadentes, tant décriées. Avant même les philosophes et les penseurs, les poètes ont toujours pressenti que l’éternel féminin était toujours en avance sur son temps. Il ne sert à rien de se lamenter sur l’infernale course vers la possession des biens matériels. Dès qu’une situation tend vers son extrême, elle

 

 

 

 

se délite et met «l’autre côté du visage» en avant. Il est très bon de pousser au maximum une tendance. C’est le meilleur moyen de s’en libérer. La jeunesse actuellement s’en rend bien compte puisqu’elle commence à abattre le veau d’or et à privilégier une qualité de vie et une qualité d’être à une qualité de possession. Même si les prouesses technologiques actuelles restent le fruit des hommes en général, le plus important, c’est-à-dire la quête du sens, passe par la femme. Bien sûr, rien n’est aussi définitivement tranché. On ne peut vraiment parler des êtres qu’en fonction de leur niveau de conscience. Il existe des hommes dont le degré de conscience et de sensibilité sont extraordinaires, et il y aura toujours des femmes qui resteront dans le trip de la séduction et du plaire. Mais il est clair, que les femmes aujourd’hui sont de moins en moins motivées par le piège de la féminité et de la consommation. Je pense que l’«avoir», dans nos sociétés modernes est en train de perdre du terrain grâce aux femmes. Les femmes modernes semblent de plus en plus s’investir dans la quête de l’âme et non pas dans l’acquisition matérielle. Le déplacement de ce centre d’intérêt est très porteur d’espoirs même s’il suscite beaucoup d’aberration et garantit parfois le succès de gourous (barbus ou non) bien fragiles pour ne pas dire d’imposteurs. Les femmes apprennent à se détacher de la matière et c’est tant mieux ! Il faut alléger la planète qui n’en peut plus de nos compressions, de nos excès, de nos appétits. Les femmes donnent des ailes à l’humanité ! Elles ouvrent la conscience future sur des mondes nouveaux. Grâce à elles, notre futur à sûrement de l’avenir.

 

 

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28 octobre 2006 6 28 /10 /octobre /2006 18:06

Eh oui, le temps des femmes est venu ! C’est une grande nouvelle, savez-vous. On ne s’en douterait pas à simplement observer la façon dont elles prennent leur place dans notre société, car elles paraissent concurrencer les hommes. Mais ce n’est pas dans cette alternative que la montée de la femme au pouvoir semble salutaire. Aux Indes, les initiés de jadis surveillaient l’arrivée de la féminité sur la ligne d’horizon. Dès qu’ils voyaient une tête féminine dépasser la limite habituelle -fût-ce sous la forme d’une augmentation anormale de l’homosexualité- ils sonnaient l’alarme : la fin du cycle était-là ! Et une fin de cycle, c’est inévitablement une crise à gérer, des prédominances à stopper, des prédilections à relancer. Les politiques en parlent et ne savent pas ce qu’ils doivent prêcher ! Le peuple en rêve en ne sachant pas ce qui doit advenir. C’est l’heure de donner la parole, non seulement aux femmes, mais à ce qui, dans le Réel, appartient toujours au droit de l’utérus. Eh bien, nous en sommes là : à voir la femme prendre sa place dans un cycle qui s’achève. C’est un moment extrêmement important. Les Juifs le savent bien. Le vendredi soir, quand le pater familias entre dans la salle à manger, après s’être baigné, purifié et parfumé, la première question qu’il doit rituellement poser est la suivante : «Femme, avez-vous allumé les lumières du Sabbat ?». Bien entendu, l’épouse juive n’a pas manqué d’allumer les deux bougies, même si elle ignore ce qu’elles représentent. Plus anxieusement si elle sait que la Science et la doctrine sacrée sont priées d’allumer leur mèche. Le symbole est précis : les massifs du savoir objectif et de la Connaissance initiatique sont invités à se rapprocher, à se parler, entrer en dialectique dirait la voix masculine. Il leur faut brûler en même temps, au feu d’une conversation qui n’admet plus la contradiction. En cette remise en ordre consiste l’instinct féminin. Mères, épouses, filles, elles ont spontanément le sens de la vie et de la mort. Elles donnent la vie et, chaque fois qu’elles la donnent, elles commencent à trembler à l’idée de la mort qui peut survenir. Cette peur féminine est si marquée qu’elle sert de contrôle à leur action. C’est le frein naturel de la psyché. Elles ne tombent pas dans le culte de l’impossible. Jamais elles ne sortent de l’entrave naturelle, là où nos puissances viriles n’ont pas hésité à créer du virtuel, comme si l’ordinateur pouvait fabriquer des salades comestibles, gentiment assaisonnables à l’huile d’olive extra vierge et au bon vinaigre de Jerez ! Le rôle, assigné aux femmes est d’une importance majeure, quand une unité évolutive s’apprête à mourir. Elles doivent préparer le passage de la vie au cycle suivant : nécessité matricielle ! Telle est la situation mondiale. Le délai est court pour que nos cultures –à commencer par la nôtre si équivoque en ce qu’elle est scientifiquement féminine sans femme !– laissent la dynastie maternelle prendre le relais d’une activité devenue collectivement désastreuse ? Le changement si désiré, réclamé à corps et à cri par les poumons asthmatiques des nos grands décisionnaires, c’est aux femmes de le provoquer, de l’entreprendre et métaboliser. Hélas ! Certaines d’entres elles se sont laissés entraîner, les sottes ! Elles ont vu l’erreur des hommes et elles l’ont adoptée, dans un esprit de concurrence qui n’est pas conforme au dispositif biologique. Il ne veut pas la guerre entre les sexes, il préconise l’amour ! Ce n’est pas fonction féminine que jouer les durs ! On attendrait volontiers alors des autres, celles qui n’ont pas perdu leur Nord, qu’elles brandissent les principes de vie qui leurs sont intimes. Elles les ressentent comme des évidences et non des idéologies, ces valeurs qui sont à la base de l’existence sur cette terre, notre unique parvis, dans cette atmosphère qui est notre seul lieu de respiration, dans l’épaisseur de conscience qui est notre seule et unique prédestination. Qu’elles nous ramènent comme on ramène à la maison, en lui tirant l’oreille, le garnement qui aime la fronde, la pierre, la guerre. Aujourd’hui, partout dans le monde, les femmes font vrombir l’espoir d’un avenir différent. Et pourtant, nos sociétés modernes sont celles qui résistent le plus à leur influence. Le machisme culturel y reste effrayant. C’est que la tendance au pire se défend toujours. Aussi, oserai-je proposer de souffler dans les jupons des femmes pour qu’elles prennent enfin leur envol.

Eh oui, le temps des femmes est venu ! C’est une grande nouvelle, savez-vous. On ne s’en douterait pas à simplement observer la façon dont elles prennent leur place dans notre société, car elles paraissent concurrencer les hommes. Mais ce n’est pas dans cette alternative que la montée de la femme au pouvoir semble salutaire. Aux Indes, les initiés de jadis surveillaient l’arrivée de la féminité sur la ligne d’horizon. Dès qu’ils voyaient une tête féminine dépasser la limite habituelle -fût-ce sous la forme d’une augmentation anormale de l’homosexualité- ils sonnaient l’alarme : la fin du cycle était-là ! Et une fin de cycle, c’est inévitablement une crise à gérer, des prédominances à stopper, des prédilections à relancer. Les politiques en parlent et ne savent pas ce qu’ils doivent prêcher ! Le peuple en rêve en ne sachant pas ce qui doit advenir. C’est l’heure de donner la parole, non seulement aux femmes, mais à ce qui, dans le Réel, appartient toujours au droit de l’utérus. Eh bien, nous en sommes là : à voir la femme prendre sa place dans un cycle qui s’achève. C’est un moment extrêmement important. Les Juifs le savent bien. Le vendredi soir, quand le pater familias entre dans la salle à manger, après s’être baigné, purifié et parfumé, la première question qu’il doit rituellement poser est la suivante : «Femme, avez-vous allumé les lumières du Sabbat ?». Bien entendu, l’épouse juive n’a pas manqué d’allumer les deux bougies, même si elle ignore ce qu’elles représentent. Plus anxieusement si elle sait que la Science et la doctrine sacrée sont priées d’allumer leur mèche. Le symbole est précis : les massifs du savoir objectif et de la Connaissance initiatique sont invités à se rapprocher, à se parler, entrer en dialectique dirait la voix masculine. Il leur faut brûler en même temps, au feu d’une conversation qui n’admet plus la contradiction. En cette remise en ordre consiste l’instinct féminin. Mères, épouses, filles, elles ont spontanément le sens de la vie et de la mort. Elles donnent la vie et, chaque fois qu’elles la donnent, elles commencent à trembler à l’idée de la mort qui peut survenir. Cette peur féminine est si marquée qu’elle sert de contrôle à leur action. C’est le frein naturel de la psyché. Elles ne tombent pas dans le culte de l’impossible. Jamais elles ne sortent de l’entrave naturelle, là où nos puissances viriles n’ont pas hésité à créer du virtuel, comme si l’ordinateur pouvait fabriquer des salades comestibles, gentiment assaisonnables à l’huile d’olive extra vierge et au bon vinaigre de Jerez ! Le rôle, assigné aux femmes est d’une importance majeure, quand une unité évolutive s’apprête à mourir. Elles doivent préparer le passage de la vie au cycle suivant : nécessité matricielle ! Telle est la situation mondiale. Le délai est court pour que nos cultures –à commencer par la nôtre si équivoque en ce qu’elle est scientifiquement féminine sans femme !– laissent la dynastie maternelle prendre le relais d’une activité devenue collectivement désastreuse ? Le changement si désiré, réclamé à corps et à cri par les poumons asthmatiques des nos grands décisionnaires, c’est aux femmes de le provoquer, de l’entreprendre et métaboliser. Hélas ! Certaines d’entres elles se sont laissés entraîner, les sottes ! Elles ont vu l’erreur des hommes et elles l’ont adoptée, dans un esprit de concurrence qui n’est pas conforme au dispositif biologique. Il ne veut pas la guerre entre les sexes, il préconise l’amour ! Ce n’est pas fonction féminine que jouer les durs ! On attendrait volontiers alors des autres, celles qui n’ont pas perdu leur Nord, qu’elles brandissent les principes de vie qui leurs sont intimes. Elles les ressentent comme des évidences et non des idéologies, ces valeurs qui sont à la base de l’existence sur cette terre, notre unique parvis, dans cette atmosphère qui est notre seul lieu de respiration, dans l’épaisseur de conscience qui est notre seule et unique prédestination. Qu’elles nous ramènent comme on ramène à la maison, en lui tirant l’oreille, le garnement qui aime la fronde, la pierre, la guerre. Aujourd’hui, partout dans le monde, les femmes font vrombir l’espoir d’un avenir différent. Et pourtant, nos sociétés modernes sont celles qui résistent le plus à leur influence. Le machisme culturel y reste effrayant. C’est que la tendance au pire se défend toujours. Aussi, oserai-je proposer de souffler dans les jupons des femmes pour qu’elles prennent enfin leur envol.

Marc-Laurent Turpin

 

 

 

Marc-Laurent Turpin
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